La genèse des certifications
Le début des certifications dans l’industrie musicale débute en 1942. C’est le célèbre tromboniste et chef d’orchestre Glenn Miller qui est le premier à recevoir un disque d’or pour avoir vendu 1.5 millions d’exemplaires de son album Chattanooga Choo.
A partir de cette date, des organismes représentant l’industrie du disque se créent dans différents pays afin de fixer les règles des certifications. En France, le SNEP (Le Syndicat national de l’édition phonographique) voit le jour en 1922. Pour donner quelques exemples, en Belgique l’organisme en question est le BEA, au UK le BPI au Canada le CRIA et aux Etat-Unis le RIAA.
Outil marketing ou trophée ?
Aujourd’hui, la certification est une véritable récompense aussi bien pour une maison de disque que pour un artiste, qui permet de matérialiser le succès d’un album, comme l’explique le rappeur S.Pri Noir «Avant ça, ma famille savait que je faisais plus ou moins de la musique. Une fois que je leur ai donné l’objet, ils m’ont regardé différemment». A la réception de leur premier disque d’or, de nombreux artistes commandent plusieurs exemplaires de ce trophée encadré pour en offrir autour d’eux.
C’est devenu une véritable consécration, un objectif de réussite que l’on retrouve à plusieurs reprises dans les textes de rap, comme ceux de Naps ou de Jul. Une fois leur certification accrochée au mur de leur label, comme on le voit souvent chez les majors, les artistes s’empressent de partager la photo sur leurs réseaux afin de partager leur succès. En général, cette publication permet de relancer encore les streams et prend la forme d’un coup marketing.